L’ensemble Le Printans, en résidence à l’Abbaye aux Dames
Le Printans est en résidence à l’Abbaye aux Dames de Saintes, du 12 au 17 mai pour travailler un programme autour de l’œuvre de Dowland, assorti de créations de l’artiste Gérard Pesson sur un poème de Dowland jusqu’alors perdu. Plongez avec cet ensemble dans l’Angleterre élisabéthaine et découvrez son travail lors d’une sortie de résidence publique, samedi 17 mai à 18h dans l’Auditorium de l’Abbaye.
Tout savoir sur l’ensemble Le Printans
L’histoire de la musique a traversé bien des printemps. On connait celui des Quatre saisons de Vivaldi, ou le Sacre de Stravinsky, mais saviez-vous qu’au début du XVIIe siècle, Claude Le Jeune avait composé le Printans, un recueil de chants polyphoniques avec une inventivité métrique futuriste ? Symbole de vitalité, de renouveau, mais aussi de la nature qui s’éveille, le printemps incarne pour nous une sensibilité poétique, un amour pour le jardin et ses parfums qui nous rassemblent.
Le Printans est un ensemble de musique de chambre à géométrie variable qui réunit autour de l’accordéon de Vincent Gailly un assortiment inédit d’instruments anciens et traditionnels. Animé par un esprit de recherche et d’ouverture sur le monde, l’ensemble s’est donné comme fil directeur les liens forts qui existent entre les musiques anciennes écrites et les répertoires issus de la tradition orale. Il cherche à rendre ces liens apparents grâce à une appropriation exigeante et inventive, chargée de ce que des décennies de musiques ont apporté, et qui réponde à cette conviction intime que, pour approcher au plus près de leur vérité et en rendre toute la puissance émotive, il faut parvenir à retrouver quelque chose de la surprise et des sensations que devaient susciter ces musiques lors de leurs premières découvertes.
C’est là l’identité que revendique le Printans. Un son d’ensemble immédiatement reconnaissable, une vision artistique forte, des projets orientés sur la création contemporaine qui tirent de leur sommeil des fonds musicaux oubliés, une science de l’interprétation au service d’une liberté et d’une énergie collective. L’ensemble est soutenu par la Tokyo Foundation et l’Académie musicale de Villecroze, Culture en Dracénie, la Spedidam et le Conservatoire National Supérieur de Paris. Il a donné ses premiers concerts cet été à l’Hôtel de Sully pour l’Orchestre de chambre de Paris, au Festival Radio France Occitanie ainsi qu’au Téâtre de Draguignan en Provence.